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Gestion des conflits : Les techniques validés scientifiquement
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Lorsqu’un conflit survient, un simple malentendu, un mot maladroit ou une tension accumulée peut rapidement déclencher une escalade émotionnelle. Souvent, notre réflexe immédiat consiste à se crisper, attaquer ou se replier (Gottman & Silver, 2015). Pourtant, un conflit ne se résout jamais en criant plus fort, mais en conservant un maximum de calme et de lucidité pour pouvoir le désamorcer efficacement (Rosenberg, 2003).
Pour cela, la science propose des techniques simples et solides, qui permettent non pas de fuir les tensions, mais de rester maître de ses émotions et de ses réactions (Gottman & Silver, 2015).
Comment le conflit affecte notre cerveau
Face à un conflit, notre cerveau réagit immédiatement sur un mode de survie (LeDoux, 1996) :
L’amygdale, qui contrôle notre mode attaque-défense, s’active fortement.
Le cortex préfrontal, responsable de notre raisonnement et de notre prise de recul, devient moins actif.
Résultat : notre capacité à écouter, comprendre et raisonner diminue drastiquement, tandis que notre réactivité émotionnelle augmente.
C’est pourquoi il est essentiel de désactiver cette réponse émotionnelle intense avant de chercher à résoudre le problème (LeDoux, 1996).
Technique 1 : la pause mentale immédiate (Lehrer & Gevirtz, 2014)
Dès qu’on sent la pression émotionnelle monter :
Respirer profondément et lentement.
Attendre au moins 3 secondes avant de répondre.
Regarder brièvement ailleurs, changer de posture, ou bouger légèrement.
L’objectif de cette pause est de reconnecter rapidement le cerveau au moment présent, permettant ainsi au cortex préfrontal de reprendre le contrôle (Lehrer & Gevirtz, 2014).
Technique 2 : valider sans nécessairement approuver (Gottman & Silver, 2015)
Valider ce que ressent l’autre personne ne signifie pas lui donner raison sur le fond, mais simplement reconnaître son ressenti ou son intention :
« Je comprends que ce soit important pour toi. »
« Je vois que cette situation te tend beaucoup. »
« Je comprends que tu souhaites en parler. »
Cette validation réduit instantanément environ 80 % des tensions relationnelles, évitant ainsi une escalade émotionnelle inutile (Gottman & Silver, 2015).
Technique 3 : poser un cadre ferme et calme (Rosenberg, 2003)
Lorsque la conversation devient trop agressive ou injuste, il est essentiel de poser calmement une limite claire :
« Je suis prêt à discuter, mais pas sur ce ton. »
« Je veux bien t’écouter, mais restons respectueux. »
« Je préfère faire une pause et en reparler quand nous serons plus calmes. »
Cette approche permet de reprendre le contrôle du cadre relationnel sans fuir le dialogue (Rosenberg, 2003).
Technique 4 : reformuler pour casser l’escalade (Rogers, 1951)
Reformuler calmement ce que l’autre exprime permet de réduire l’agressivité et de recentrer la conversation sur le fond du problème :
« Si je comprends bien, tu veux dire que… »
« Ce que tu exprimes, c’est que tu t’es senti mis à l’écart, c’est ça ? »
Cette écoute active apaise la colère de l’autre, car elle répond à son besoin profond d’être entendu et compris (Rogers, 1951).
Technique 5 : nommer clairement son intention (Gottman & Silver, 2015)
Clarifier explicitement son intention dans la conversation aide à désamorcer les malentendus ou l’agressivité implicite :
« Je ne souhaite pas qu’on se dispute inutilement. »
« Je te respecte et je cherche simplement à ce qu’on se comprenne mieux. »
« Ce n’est pas personnel contre toi, c’est simplement une limite que je pose. »
Expliquer ouvertement son intention permet d’éviter les interprétations négatives et de garder la conversation sur un plan constructif (Gottman & Silver, 2015).
Conclusion
Désescalader un conflit ne signifie jamais fuir le désaccord ou se soumettre. C’est au contraire rester pleinement maître de ses réactions pour préserver la relation et son estime personnelle (Rosenberg, 2003).
Rester calme, ferme et présent est une compétence relationnelle précieuse qui peut se développer avec ces outils simples mais scientifiquement validés. Chaque fois que nous choisissons la désescalade plutôt que l’escalade émotionnelle, nous sortons du simple réflexe de survie pour entrer dans une véritable puissance relationnelle (Gottman & Silver, 2015).
Il est toujours possible d’exprimer ses limites et ses besoins clairement sans perdre le contrôle de soi-même ou de la relation.
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